Saviez-vous que le collagène représente environ 30 % des protéines totales de notre corps ?
Cette molécule essentielle agit comme une véritable charpente biologique, garantissant l’élasticité et la solidité de notre peau, de nos articulations, de nos os et même de nos organes internes. Avec le temps, sa production naturelle diminue, laissant place à des signes visibles du vieillissement.
Mais face à la multitude de compléments alimentaires disponibles, une question persiste : Quel type de collagène choisir ?
Collagène bovin, marin, végétal, vegan, porcin ou encore issu de la membrane de coquille d’œuf (veggie). Chaque forme possède des caractéristiques uniques, avec ses avantages et ses limites. Savez-vous, par exemple, que le collagène marin est souvent plébiscité pour sa biodisponibilité exceptionnelle, mais que le collagène de type II, présent dans le cartilage bovin et marin, est particulièrement prisé chez les sportifs ? Ou encore, que les alternatives végétales ne contiennent pas directement de collagène, mais stimulent sa production dans l’organisme ?
Dans cet article, nous allons explorer les différentes formes de collagène disponibles sur le marché.
Préparez-vous à tout savoir sur cette protéine miracle, et découvrez comment optimiser votre santé et votre bien-être grâce au collagène. Que vous soyez curieux ou déjà adepte, cet article vous offre un guide complet pour faire un choix éclairé et adapté à vos besoins.

Qu’est-ce que le collagène ?
Le collagène, du grec kólla signifiant colle, est une protéine structurelle présente en abondance dans le corps humain. Il agit comme un véritable "ciment biologique", offrant solidité et élasticité aux tissus conjonctifs tels que la peau, les os, les tendons, les ligaments et même les parois des vaisseaux sanguins.[1]
Le collagène est constitué d’acides aminés, principalement la glycine, la proline et l’hydroxyproline, qui forment une triple hélice unique. Cette structure est ce qui rend le collagène si résistant, mais également flexible, permettant aux tissus de supporter des tensions tout en restant souples.
Types principaux de collagène :
- Type I : Le plus abondant, présent dans la peau, les tendons et les os.
- Type II : Majoritairement retrouvé dans le cartilage, essentiel pour les articulations.
- Type III : Complément du type I, il se trouve principalement dans les muscles, les organes et les vaisseaux sanguins, où il joue un rôle dans la composition des tissus et leur élasticité.
- Type V : Ce type est moins connu mais joue un rôle dans la formation des membranes basales et dans l’organisation des fibres de collagène. On le retrouve notamment dans la membrane coquille d’œuf.
- Type X : Principalement impliqué dans la minéralisation du cartilage et la formation osseuse, ce type de collagène est essentiel pour les processus de remodelage du squelette. Il est retrouvé dans le cartilage hypertrophié, une zone clé pour la croissance osseuse, ainsi que dans certaines formulations issues de la membrane coquille d’œuf. On le trouve également dans le cartilage articulaire et certaines structures osseuses en régénération, où il contribue à l'organisation de la matrice extracellulaire.
Collagène endogène vs collagène exogène : quelle différence ?
Le collagène exogène, disponible sous forme de compléments alimentaires, provient de sources variées telles que le bovin, le marin, le végétal ou encore le vegan. Ce type de collagène est hydrolysé en peptides, des fragments plus petits qui peuvent être assimilés par l’organisme. Ces peptides contiennent des acides aminés spécifiques qui participent à la synthèse du collagène par les cellules, notamment dans les tissus cutanés, articulaires et conjonctifs.
Contrairement au collagène endogène, produit naturellement par l’organisme et qui tend à diminuer avec l’âge, le collagène exogène provient de sources externes. Bien que l’organisme ne l’utilise pas directement pour "remplacer" son propre collagène, ces peptides sont intégrés dans les mécanismes métaboliques qui soutiennent la structure et la fonctionnalité des tissus.
Pourquoi le collagène est-il indispensable ?
Dès l’âge de 25 ans, la production de collagène endogène, c’est-à-dire produite naturellement par le corps, commence à diminuer de manière progressive. Cette baisse devient plus marquée avec le temps et est aggravée par des facteurs environnementaux ou comportementaux :
- L’exposition aux rayons UV : Les rayons ultraviolets accélèrent la dégradation des fibres de collagène.[2]
- Une alimentation déséquilibrée : Un apport insuffisant en acides aminés essentiels ou en micronutriments comme la vitamine C, nécessaire à la synthèse du collagène, peut réduire la production endogène.[3]
- Le stress oxydatif : La pollution, le tabac et les radicaux libres accélèrent les dommages causés aux fibres de collagène.
Le collagène est présent dans de nombreux tissus conjonctifs :
- La peau : Le collagène fait partie intégrante de la matrice extracellulaire, où il est impliqué dans la structure et la résistance des tissus cutanés.
- Les articulations : Il est présent dans le cartilage, où il intervient dans la composition des fibres qui confèrent au tissu une résistance aux contraintes mécaniques.
- Les cheveux et les ongles : Le collagène est présent dans les tissus qui entourent et soutiennent les follicules pileux et les ongles, jouant un rôle dans leur intégrité.
- Autres tissus conjonctifs : Le collagène est un élément structural clé des tendons, ligaments, fascias, tissus cartilagineux et tissus osseux. Il intervient dans la cohésion, l’élasticité et la résistance mécanique de ces structures, essentielles au maintien et à la mobilité du corps. Bien que moins souvent évoqué, le collagène est également impliqué dans la composition des parois des vaisseaux sanguins, des muscles et des organes internes, où il intervient dans le maintien de leur structure et de leur fonctionnalité.
Le collagène exogène : une alternative pour compenser les pertes
Face à cette diminution, la supplémentation en collagène exogène qu’il provienne de l’alimentation ou de compléments spécifiques est devenue populaire pour répondre aux besoins croissants en collagène, notamment avec l’âge ou en cas de sollicitations intenses des tissus conjonctifs.

Les différentes sources de collagène sur le marché
Le collagène, disponible sous différentes formes, provient de diverses sources. Chacune offre des propriétés spécifiques, adaptées à des besoins ou à des préférences variés. Voici un tour d’horizon des principales catégories.
Collagène bovin ou porcin
Le collagène bovin est extrait des peaux et des os des bovins. Ce type de collagène est riche en types I et III, deux formes prédominantes qui jouent un rôle dans la structure de la peau et des tendons. Cette abondance en acides aminés spécifiques fait du collagène bovin une option populaire dans les compléments alimentaires destinés à soutenir les tissus conjonctifs.
Le collagène porcin est issu principalement des tissus conjonctifs et des cartilages du porc, ce collagène est riche en type II, une forme particulièrement associée à la structure et à la fonction du cartilage. Il est souvent utilisé dans les formulations visant à soutenir les articulations. Cette source est abondante et moins coûteuse que d’autres options, mais elle peut soulever des préoccupations éthiques ou religieuses dans certaines communautés.
Toutefois, cette source n’est pas exempte de limites. Le processus d’extraction nécessite un contrôle strict pour éviter tout risque de contamination, notamment par des agents pathogènes. De plus, son origine animale peut poser des problématiques éthiques ou religieuses pour certains consommateurs. Bien que des recherches aient exploré les effets du collagène bovin, il est important de noter qu’aucune allégation de santé spécifique n’est actuellement autorisée concernant ces produits. Des études ont suggéré que la consommation régulière de peptides de collagène bovin pourrait favoriser la régénération des tissus cutanés et articulaires.[4] Par exemple, une recherche a observé une amélioration de l’élasticité de la peau après 12 semaines de supplémentation en collagène bovin hydrolysé.[5]
Collagène marin
Le collagène marin est issu des écailles, des peaux et parfois des arêtes de poissons. Il est particulièrement riche en collagène de type I, très présent dans la peau et les tissus osseux. Cependant, le collagène marin peut également contenir les types II et III, selon la source exacte et le procédé d’extraction. Ce type de collagène est réputé pour sa biodisponibilité élevée, c’est-à-dire sa capacité à être absorbé rapidement par l’organisme, grâce à sa faible masse moléculaire.
Cependant, cette source peut entraîner des allergies chez les personnes sensibles aux produits de la mer. De plus, sa récolte et sa transformation en compléments alimentaires entraînent souvent un coût plus élevé que le collagène bovin. Une méta-analyse a examiné les effets potentiels du collagène marin sur l’hydratation et l’élasticité de la peau, en particulier chez les femmes d’âge moyen, en mettant en lumière des résultats prometteurs qui nécessitent toutefois des recherches supplémentaires pour être confirmés.[6]
Collagène végétal
Contrairement aux sources animales, ce que l'on appelle couramment "collagène végétal" ne contient pas directement de collagène, car cette protéine est exclusivement d'origine animale. Il s’agit plutôt de composés bioactifs qui stimulent la production naturelle de collagène dans le corps. Ces substituts sont généralement issus de protéines végétales, comme le soja ou le blé, et contiennent des acides aminés nécessaires à la synthèse du collagène endogène. Bien que l’appellation "collagène végétal" soit impropre, ces alternatives sont appréciées par les personnes suivant un mode de vie végétarien ou recherchant des options écoresponsables. Leur efficacité repose sur la capacité du corps à utiliser ces précurseurs pour produire du collagène endogène.
Cette source est particulièrement prisée par les personnes adoptant un mode de vie végétarien ou recherchant des options écoresponsables. Toutefois, son impact est plus indirect et dépend de la capacité de l’organisme à transformer ces précurseurs en collagène fonctionnel. Des études préliminaires ont exploré les effets des peptides végétaux sur la stimulation de la production de collagène, bien que ces recherches restent limitées en comparaison des études sur les sources animales.[7]
Collagène Veggie
Le collagène Veggie, extrait de la fine membrane située à l’intérieur de la coquille d’œuf, représente une solution unique et innovante pour les personnes recherchant une alternative au collagène traditionnel. Cette source, adaptée aux régimes ovo-végétariens, est particulièrement riche en collagène de types I, V et X, ainsi qu’en élastine et glycosaminoglycanes, des composés bioactifs pour les tissus conjonctifs, est une source intéressante pour l’apport en protéines structurelles impliquées dans la composition des tissus conjonctifs, notamment ceux de la peau.
De plus, les produits à base de membrane coquille d’œuf sont généralement bien tolérés et s’inscrivent parfaitement dans une approche respectueuse des régimes alimentaires ovo-végétariens. Cependant, cette ressource reste limitée en raison de contraintes liées à l’approvisionnement et à son processus d’extraction complexe, qui garantit une qualité optimale.
Collagène vegan
Le collagène vegan repose sur des avancées biotechnologiques, notamment la fermentation microbienne. Dans ce processus, des micro-organismes comme les levures ou les bactéries sont génétiquement modifiés pour produire des chaînes de collagène similaires à celles humaines.
Ce type de collagène est apprécié pour son caractère éthique, sans allergènes d’origine animale, et pour sa compatibilité avec les régimes véganes. Cependant, il reste une innovation récente, et les données scientifiques sur son efficacité à long terme sont encore limitées. En outre, son coût de production en fait une option moins accessible que les sources traditionnelles. Les chercheurs travaillent activement sur des formes de collagène vegan capables d’imiter précisément les propriétés des collagènes animaux. Ces alternatives montrent un potentiel prometteur, mais nécessitent encore des études approfondies pour confirmer leur efficacité.
Quels sont les critères pour choisir son collagène ?
Choisir un collagène adapté peut sembler complexe face à la multitude d’options disponibles sur le marché. Cependant, plusieurs critères clés peuvent guider votre décision en fonction de vos objectifs, de vos besoins spécifiques et de vos valeurs.
La biodisponibilité et les types de collagène
La biodisponibilité, c’est-à-dire la capacité d’un nutriment à être absorbé et utilisé efficacement par l’organisme, est un critère essentiel pour évaluer l’efficacité d’un collagène. En effet, tous les collagènes ne se valent pas en termes d’assimilation. Parmi les formes les plus étudiées, le collagène hydrolysé, souvent sous forme de peptides, se distingue par sa haute biodisponibilité.
Les peptides de collagène sont des fragments protéiques obtenus par un processus appelé hydrolyse enzymatique. Ce procédé découpe les longues chaînes d’acides aminés qui composent le collagène en unités plus petites. Ces peptides ont une masse moléculaire réduite, généralement comprise entre 2 et 5 kilodaltons (kDa), ce qui leur permet d’être facilement absorbés par l’intestin grêle après ingestion.
Les objectifs de bien-être : peau ou articulations ?
Le choix du collagène dépend également des objectifs spécifiques :
- Pour la peau : Le collagène de type I, présent dans les tissus cutanés, se retrouve majoritairement dans les sources bovines, marines ainsi que dans la membrane de coquille d'œuf.
- Pour les articulations : Le collagène de type II est principalement extrait du cartilage porcin et marin. Il est naturellement présent dans les tissus cartilagineux.
Les allergies ou intolérances : un critère essentiel
Certaines sources de collagène peuvent poser des problèmes pour les personnes allergiques ou sensibles :
- Le collagène marin est à éviter pour ceux allergiques aux fruits de mer.
- Les produits à base de porc ou de bœuf peuvent contenir des traces d’agents allergènes.
- Les alternatives végétales ou véganes, bien que absentes de protéines animales, nécessitent une vérification rigoureuse des additifs utilisés lors de la fermentation microbienne.

Les inconvénients ou limites des différentes formes de collagène
Risques allergiques
Selon la source, certains types de collagène peuvent déclencher des réactions allergiques chez des individus sensibles.
- Collagène marin : Les personnes allergiques aux fruits de mer ou aux poissons peuvent présenter des réactions croisées lorsqu’elles consomment du collagène issu de ces sources.
- Collagène bovin ou porcin : Bien que rare, une sensibilité aux protéines animales spécifiques présentes dans ces types de collagène peut se manifester.
- Additifs : Dans certains compléments, des excipients ou arômes ajoutés peuvent être à l’origine d’intolérances.
Problèmes éthiques et environnementaux
Les produits à base de collagène suscitent des questions éthiques et environnementales selon leur provenance :
- Collagène bovin et porcin : Ces sources, issues des sous-produits de l’industrie de la viande, sont parfois critiquées pour leur association à l’élevage intensif, aux émissions de gaz à effet de serre, et au bien-être animal.
- Collagène marin : Bien que souvent présenté comme une alternative éco responsable, son extraction peut poser des problèmes si les poissons proviennent de pratiques de pêche non durables.
- Collagène vegan : Si cette alternative répond aux préoccupations éthiques, elle peut dépendre de procédés industriels exigeants en ressources, comme la fermentation microbienne.
- Collagène végétal : Bien qu’il ne contienne pas directement de collagène, cette alternative repose sur des ingrédients végétaux qui peuvent stimuler la production endogène de collagène. Toutefois, selon la source et la culture des matières premières, elle peut également impliquer un usage intensif de terres ou d’eau, posant des enjeux environnementaux.
- Collagène Veggie (membrane coquille d’œuf) : Cette source se distingue par sa compatibilité avec les régimes ovo-végétariens et son utilisation des membranes d’œufs, un sous-produit alimentaire généralement sous-exploité. Bien qu’elle réponde en partie aux préoccupations éthiques liées à l’élevage, elle reste limitée par la disponibilité des matières premières et les contraintes d’approvisionnement, ce qui peut en faire une ressource précieuse mais moins abondante.
Coût élevé pour certaines sources
Le prix des compléments de collagène varie considérablement selon leur source et leur mode de production :
- Collagène marin : En raison de sa haute biodisponibilité et de la complexité de son extraction, ce type de collagène est souvent plus coûteux que les alternatives bovines.
- Collagène vegan : Basé sur des technologies de pointe comme la fermentation microbienne, son prix est élevé, ce qui le rend moins accessible pour certains consommateurs.

Le collagène : un complément pour qui ?
Le collagène est un élément fondamental de la santé des tissus conjonctifs, mais sa production diminue naturellement avec l’âge. Les compléments de collagène suscitent donc un intérêt croissant auprès de diverses populations, qu’il s’agisse d’améliorer l’apparence de la peau, de soutenir les articulations ou de compenser les effets du vieillissement.
- Après 30 ans : Dès la trentaine, la production endogène commence à diminuer, à raison de 1 % par an environ.[9] Cette baisse entraîne progressivement des signes visibles comme les rides ou la perte d’élasticité cutanée. Certaines formulations combinent collagène de type I, naturellement présent dans les tissus cutanés, avec des micronutriments comme la vitamine C, qui contribue à la formation normale du collagène pour assurer le fonctionnement normal de la peau, et la vitamine E, reconnue pour aider à protéger les cellules contre le stress oxydatif.
- Les sportifs : Chez les sportifs, les articulations et les tendons sont soumis à des contraintes mécaniques importantes, augmentant le risque d’usure. Les peptides de collagène de type II, particulièrement présents dans le cartilage, peuvent jouer un rôle dans la composition et la structure des tissus articulaires.[10]
- Les personnes ayant des articulations sensibles : Ces dernières présentant une diminution de la mobilité articulaire ou une sensibilité accrue des articulations peuvent bénéficier d’un soutien spécifique. Avec le temps, les cartilages perdent naturellement en densité et en souplesse. Certains compléments à base de collagène de type II, souvent extraits du cartilage marin ou de la membrane coquille d’œuf, sont formulés avec d’autres actifs comme la vitamine C, qui contribue à la formation normale du collagène, ou des extraits végétaux tels que le curcuma, qui aide à protéger les articulations.
Bien que le collagène soit généralement bien toléré, certaines personnes devraient consulter un professionnel de santé avant de commencer une supplémentation :
- Allergies connues : Les personnes allergiques aux protéines marines ou animales (bovine, porcine) devraient éviter les collagènes provenant de ces sources.
- Grossesse et allaitement : Par mesure de précaution, il est conseillé de consulter un professionnel, bien que peu d’études aient exploré les effets du collagène pendant ces périodes.
- Interactions médicamenteuses : Certaines formules enrichies en vitamines ou minéraux pourraient interagir avec des traitements en cours.
Alternatives naturelles pour stimuler la production de collagène
Bien que les compléments alimentaires soient populaires, certaines alternatives naturelles peuvent également soutenir la production de collagène par l’organisme. Une alimentation équilibrée et des habitudes de vie adaptées jouent un rôle clé dans le maintien de la structure des tissus cutanés, articulaires et conjonctifs.
Une nutrition adaptée
Pour produire du collagène, le corps a besoin de plusieurs éléments nutritifs, agissant comme des "briques" ou des catalyseurs dans ce processus complexe :
- La vitamine C : Essentielle pour la synthèse du collagène, cette vitamine agit comme cofacteur dans la stabilisation et la structuration des fibres de collagène.[3] On la trouve dans les agrumes, les baies, les poivrons ou encore le brocoli.
- Le zinc : Un minéral essentiel impliqué dans de nombreux processus biologiques, notamment la synthèse normale des protéines, ce qui en fait un élément clé pour le maintien de tissus sains comme les os, les cheveux, les ongles et la peau.[11] On le trouve dans des aliments tels que les graines de courge, les noix, les légumineuses et les fruits de mer.
- Le soufre : Le soufre est un élément naturellement présent dans certains aliments comme l’ail, l’oignon et les œufs. Il intervient dans plusieurs processus biologiques, notamment au niveau des tissus conjonctifs. On le retrouve sous forme de composés soufrés dans les protéines, jouant un rôle dans la structure des fibres protéiques, dont celles du collagène.
- La glycine et la proline : Ces acides aminés, qui composent une grande partie des fibres de collagène, sont abondants dans les aliments riches en protéines comme le poulet, le poisson, les œufs et les légumineuses.
Adopter des modes de vie favorisant la synthèse du collagène
En plus de l’alimentation, certaines habitudes quotidiennes peuvent stimuler la production de collagène ou ralentir sa dégradation :
- Protection solaire : Les rayons UV endommagent les fibres de collagène, provoquant leur fragmentation et accélérant le vieillissement de la peau.[2] Appliquer un écran solaire quotidiennement permet de limiter ces effets.
- Hydratation : Maintenir une bonne hydratation est essentiel pour le fonctionnement optimal des cellules, y compris celles qui synthétisent le collagène. Boire de l’eau et consommer des aliments riches en eau, comme les concombres ou les pastèques, peut être bénéfique.
- Éviter les excès : Réduire la consommation de sucre et de tabac, deux facteurs qui favorisent la dégradation des fibres de collagène, contribue également à sa préservation.

Conclusion
Le collagène est bien plus qu’un simple complément alimentaire. C’est une protéine essentielle pour le maintien de la structure et de la fonctionnalité des tissus de notre corps. Avec l’âge, sa production diminue naturellement, entraînant des changements visibles comme les rides ou une diminution du confort articulaire.
Les différentes sources de collagène sur le marché – qu’il soit bovin, marin, issu de la membrane de coquille d’œuf (veggie), végétal ou vegan répondent à des besoins variés en fonction de leur composition spécifique. Certaines conviennent davantage à la structure des tissus cutanés, tandis que d’autres sont particulièrement adaptées à la composition des tissus articulaires. En parallèle, des alternatives naturelles, comme une alimentation riche en vitamine C, zinc ou glycine, associées à des habitudes de vie saines, permettent de stimuler sa production.
Cependant, choisir le bon collagène nécessite une réflexion : quels sont vos objectifs ? Quelles sont vos sensibilités alimentaires ou éthiques ? Quel est votre budget ? Chaque source a ses forces et ses limites, et l’essentiel est de trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins.
Sources
[1] Amirrah IN, Lokanathan Y, Zulkiflee I, Wee MFMR, Motta A, Fauzi MB. A Comprehensive Review on Collagen Type I Development of Biomaterials for Tissue Engineering: From Biosynthesis to Bioscaffold. Biomedicines. 2022 Sep 16;10(9):2307. doi: 10.3390/biomedicines10092307. PMID: 36140407; PMCID: PMC9496548.
[2] Jariashvili K, Madhan B, Brodsky B, Kuchava A, Namicheishvili L, Metreveli N. UV damage of collagen: insights from model collagen peptides. Biopolymers. 2012 Mar;97(3):189-98. doi: 10.1002/bip.21725. Epub 2011 Oct 15. PMID: 22002434; PMCID: PMC3299808.
[3] DePhillipo NN, Aman ZS, Kennedy MI, Begley JP, Moatshe G, LaPrade RF. Efficacy of Vitamin C Supplementation on Collagen Synthesis and Oxidative Stress After Musculoskeletal Injuries: A Systematic Review. Orthop J Sports Med. 2018 Oct 25;6(10):2325967118804544. doi: 10.1177/2325967118804544. PMID: 30386805; PMCID: PMC6204628.
[4] Wang H. A Review of the Effects of Collagen Treatment in Clinical Studies. Polymers (Basel). 2021 Nov 9;13(22):3868. doi: 10.3390/polym13223868. PMID: 34833168; PMCID: PMC8620403.
[5] Choi, Franchesca D. et al. “Oral Collagen Supplementation: A Systematic Review of Dermatological Applications.” Journal of drugs in dermatology : JDD vol. 18,1 (2019): 9-16.
[6] Pu SY, Huang YL, Pu CM, Kang YN, Hoang KD, Chen KH, Chen C. Effects of Oral Collagen for Skin Anti-Aging: A Systematic Review and Meta-Analysis. Nutrients. 2023 Apr 26;15(9):2080. doi: 10.3390/nu15092080. PMID: 37432180; PMCID: PMC10180699.
[7] Deane CS, Bass JJ, Crossland H, Phillips BE, Atherton PJ. Animal, Plant, Collagen and Blended Dietary Proteins: Effects on Musculoskeletal Outcomes. Nutrients. 2020 Sep 1;12(9):2670. doi: 10.3390/nu12092670. PMID: 32883033; PMCID: PMC7551889.
[8] Wang M, Zhou J, Calvo-Lerma J, Liu Y, Collado MC, Barba FJ. Effects of Marine Bioactive Compounds on Gut Ecology Based on In Vitro Digestion and Colonic Fermentation Models. Nutrients. 2022 Aug 12;14(16):3307. doi: 10.3390/nu14163307. PMID: 36014813; PMCID: PMC9412687.
[9] Pataky MW, Young WF, Nair KS. Hormonal and Metabolic Changes of Aging and the Influence of Lifestyle Modifications. Mayo Clin Proc. 2021 Mar;96(3):788-814. doi: 10.1016/j.mayocp.2020.07.033. PMID: 33673927; PMCID: PMC8020896.
[10] Alcaide-Ruggiero L, Molina-Hernández V, Granados MM, Domínguez JM. Main and Minor Types of Collagens in the Articular Cartilage: The Role of Collagens in Repair Tissue Evaluation in Chondral Defects. Int J Mol Sci. 2021 Dec 11;22(24):13329. doi: 10.3390/ijms222413329. PMID: 34948124; PMCID: PMC8706311.
[11] Stiles LI, Ferrao K, Mehta KJ. Role of zinc in health and disease. Clin Exp Med. 2024 Feb 17;24(1):38. doi: 10.1007/s10238-024-01302-6. PMID: 38367035; PMCID: PMC10874324.