Si les cellules de notre organisme se renouvellent en permanence, cette capacité diminue au fil des années. Cependant, les études (1) avancent désormais que la génétique n’est pas la seule à jouer un rôle dans le processus de vieillissement. Le stress oxydatif est aussi sur le devant de la scène. Nous faisons le point pour comprendre comment la nutrithérapie via la médecine anti-âge et la supplémentation contrôlée en antioxydants apportent alors des solutions pour bien vieillir


Nutrition et anti-âge

D’où viennent les antioxydants ?

 

Certains sont des enzymes synthétisés par l’organisme 

Il s’agit de :

  • le superoxyde dismutase (SOD) ;
  • le glutathion peroxydase (GPX) ;
  • la catalase.

 

Pour que leurs productions correspondent aux besoins de l’organisme, la présence d’oligo-élément tels que le zinc, le sélénium, le cuivre et le manganèse est requise. Il convient de pouvoir détecter l’existence d’éventuelles carences de ces différents composants pour être en mesure de les corriger.

 

Les antioxydants provenant des apports alimentaires

 

Parmi les plus courants, nous pouvons retenir :

  • les caroténoïdes dont la bêta-carotène, précurseur de la vitamine A, le lycopène de la tomate, etc. ;
  • l’acide ascorbique que l’on connaît mieux sous le nom de vitamine C ;
  • la vitamine E ;
  • l’acide alpha lipoïque ;
  • la coenzyme Q10 ;
  • les polyphénols qui comprennent :
    • les flavonoïdes présents dans les végétaux, les fruits, le thé vert, le cacao, etc. (flavonols, falvanols, flavanones, anthocyanidols)   ;
    • les acides phénoliques retrouvés dans certains fruits ou épices (acide ellagique de la fraise, l'acide rosmarinique du romain, etc.) ;
    • les stilbénoïdes surtout présents dans les fruits rouges (resvératrol) ;
    • les curcuminoïdes présent dans le curcuma (curcuminoïdes)
    • etc.

 

Une alimentation variée devrait normalement satisfaire l’ensemble des besoins de l’organisme en antioxydants, mais certaines périodes de la vie ou une hygiène de vie inappropriée peuvent laisser s’installer désordre et déséquilibre.

Le stress, des activités sportives pratiquées de façon intensive, la grossesse, le tabac, les maladies chroniques, les régimes hypocaloriques font partie des facteurs à l’origine de ces déséquilibres. Mais la nature de l’alimentation moderne qui fait la part belle aux aliments transformés, gras et sucrés y contribue aussi largement.





Pourquoi avons-nous besoin de consommer des antioxydants ? (2)

 

Pour mieux le comprendre, il faut revenir sur ce qui mobilise l’action des antioxydants : éviter le stress oxydatif.

La production d’énergie nécessaire au sein de toutes les cellules de l’organisme génère des déchets. Ce sont les radicaux libres. Cette production de radicaux libres est donc inhérente au fait que notre corps bouge, que nous réfléchissons, que nous vivons tout simplement. Les effets du stress oxydant se manifestent quand les radicaux libres produits dépassent les capacités de défense de l’organisme, c’est-à-dire les capacités de mobilisation des antioxydants.

 

Mais pourquoi l’organisme doit-il se défendre contre les radicaux libres ? 

Certes, les radicaux libres aident l’organisme à se défendre contre les infections et certaines maladies. Mais quand les radicaux libres sont en surnombre et créent un état de stress oxydatif, le processus de vieillissement des autres cellules s’accélère et de nombreuses pathologies peuvent s’installer. Cela concerne alors aussi bien des maladies cardiovasculaires, le diabète, les cancers, que la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer.



Comment les antioxydants aident-ils à bien vieillir

 antioxydants pour garder la forme

La vitamine A

Elle intervient sur la vision et la peau et plus globalement sur le vieillissement de l’organisme.

Vous la trouvez dans les carottes, les endives, les tomates, le foie de poisson, le jaune d’œuf, etc.

Comme il s’agit d’une vitamine liposoluble, l’organisme peut la stocker au niveau du foie et les besoins sont en général couverts par l’alimentation. Une carence peut être détectée par prélèvement sanguin. Un déséquilibre intestinal limite l'assimilation de la vitamine A. Il est préférable de se supplémenter sous avis médical si vous désirez ingérer sa forme active (rétinol), car des apports trop importants ne sont pas anodins. Il est préférable de se supplémenter en bêta-carotène et de corriger le déficit en vitamine A en ayant une bonne flore intestinale.

 

La vitamine C

Elle intervient dans de multiples processus physiologiques de l’organisme, mais si l’on se concentre sur ces effets anti-âge, on retient son rôle dans :

  • la formation du collagène contenu dans la peau, les os, les cartilages, les os ;
  • la protection directe contre les radicaux libres;
  • l'élimination des métaux lourds;
  • etc.

On peut la consommer directement dans bon nombre de végétaux, mais plus particulièrement dans le persil, les piments, les poivrons, les choux, les agrumes et les fraises. Par contre, les apports journaliers de cette vitamine ne sont pas faciles à satisfaire de part sa sensibilité à l’eau, à l’air, à la chaleur et à la lumière.

Les apports conseillés sont de 1g par jour pour un adulte.

 

La vitamine E 

Elle est recommandée pour prévenir les maladies cardiovasculaires, et les maladies liées au vieillissement telles que l’arthrose, la cataracte, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la maladie d’Alzheimer. 

Vous pouvez en consommer avec les légumes comme les choux et les épinards, les fruits à coques, les graines, les huiles, etc. 

Les apports journaliers recommandés sont de 30mg par jour et sont difficiles à obtenir via l'alimentation.

 

L’acide alpha lipoïque

Cet acide soufré est capable de neutraliser différents types de radicaux libres, car il a à la fois hydrosoluble et liposoluble. C’est ce qui lui vaut son appellation d’antioxydant « universel ».

Il intervient dans le renouvellement d’autres antioxydants comme la vitamine C, la vitamine E, la coenzyme Q10 et le glutathion et augmente leurs efficacités.

Vous pourrez en consommer en mettant du brocoli, épinards et certaines viandes (les abats) dans votre assiette. S’il est naturellement produit par l’organisme, sa production naturelle tend à être insuffisante après 60 ans et en cas de diabète, de cirrhose ou de maladie cardiaque. Certains compléments alimentaires riche en acide alpha-lipoïde peuvent être recommandés par votre médecin traitant.

 

La coenzyme Q10

Cet antioxydant intervient dans la production d’énergie de toutes les cellules.

Le poisson, les viandes, les noix et les graines permettent de satisfaire les besoins de l’organisme. Cependant, la production naturelle décline également avec l’âge. Mais nous reviendrons plus en détail sur son rôle et ses bienfaits dans un prochain article.

 

La mise à plat de votre mode de vie actuel demande certes des efforts. Mais, adopter de nouvelles routines en profitant des apports de la nutrithérapie pour limiter le stress oxydatif, vous permet de devenir responsable de votre santé.

 

(1) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12714915 
(2) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21524406
(3) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30681767
(4) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26406389
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