Vous êtes souvent fatigué ? Vous souffrez de maux de tête ou êtes sujet aux malaises ? Et si c’était parce que vous aviez une carence en fer ? 25% de la population mondiale est concernée et il est possible que ce soit votre cas, surtout si vous ne mangez pas assez de protéine. Comme elle passe parfois inaperçue, voici nos conseils pour reconnaître l’anémie ferriprive.
Qu’est-ce que l’anémie ferriprive ?
Les causes de l’anémie
L’anémie est une pathologie assez fréquente qui survient lorsque le taux d’hémoglobine dans le sang est inférieur à un certain seuil : 130g/l chez l’homme, 120g/l chez les personnes âgées de plus de 70 ans et chez la femme ou 115g/l lorsque celle-ci est enceinte. L’hémoglobine est une protéine contenue à l’intérieur des globules rouges dans la moelle osseuse, qui permet à l’oxygène de circuler dans notre organisme. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un quart de la population mondiale serait concerné.
Il existe plusieurs formes d’anémie :
- Normocytaires et normochromes, qui attestent d’une maladie de la moelle osseuse ;
- Macrocytaires, qui attestent d’une carence en vitamine B9 ou B12 ;
- Microcytaires et hypochromes, qui attestent d’une carence en fer : l’anémie ferriprive.
Chez les femmes, elle est souvent due au cycle menstruel et chez les hommes, plutôt au système digestif.
Les facteurs de risques d’une carence en fer
L’anémie ferriprive ne touche pas la population de façon équitable. Les personnes les plus exposées sont les femmes ayant des règles très abondantes ou pendant les grossesses et l’allaitement qui consomment de grosses quantités de fer, les personnes âgées ou à risque héréditaire, les individus atteints de maladies chroniques, auto-immunes ou infectieuses.
Cela-dit, certaines habitudes alimentaires jouent un rôle important dans l’apparition du déficit en fer. Les régimes trop stricts, notamment, se concentrent sur des aliments très restreints et négligent les nutriments importants comme le fer. C’est pourquoi les végétariens, végétaliens et végans, qui ne mangent pas de viande ou de protéines, la source la plus riche en fer, sont plus exposés à l’anémie. C’est également le cas des médicaments comme l’aspirine, les anti-coagulants et les anti-inflammatoires, car ils provoquent parfois des saignements de l’estomac.
Les symptômes d’une carence en fer
Comme nous venons de l’expliquer, l’anémie est due à la chute du nombre d’hémoglobines dans le sang, ce qui a pour conséquence principale d’affaiblir l’organisme. Ainsi, les personnes souffrant de carences en fer subissent fatigue, essoufflement et emballement du cœur qui manque d’oxygène. Ces symptômes sont assez communs, c’est la raison pour laquelle il n’est pas facile de détecter l’anémie.
Pourtant, les symptômes varient selon l’intensité de la maladie et peuvent aller jusqu’à :
- Des maux de tête et des migraines ;
- Un teint pâle ou une jaunisse ;
- Une chute de la température des extrémités du corps ;
- Des étourdissements et des malaises ;
- Un affaiblissement du système immunitaire, facilitant les infections ;
- La dépression ;
- La perte de cheveux et des ongles cassants ;
- Des douleurs corporelles ;
- Un trouble de la vue.
Est-ce que l’anémie est grave ? Si la pathologie peut parfois passer inaperçue et être tout à fait bégnine, les dangers de l’anémie sont réels lorsqu’elle coexiste avec d’autres maladies. Chez les personnes fragiles, elle augmente le risque de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de décès chez les personnes âgées, en particulier.
Comment soigner une anémie rapidement ?
Anémie et nutrition
Le meilleur moyen de prévenir ou de combattre l’anémie est de soigner son alimentation. Le fer se trouve naturellement dans les protéines animales et les légumes, mais de façon différente. Le fer héminique, situé dans la viande rouge ou les volailles, les œufs et le poisson, fixe très bien l’oxygène, de façon durable, contrairement au fer non héminique, issu des végétaux et des produits laitiers. C’est la raison pour laquelle les végétariens et les végans sont souvent sujets à l’anémie.
Une alimentation saine vous permettra de prévenir à la fois votre taux de fer et celui de vitamines et d’acide folique. Pour être au maximum de sa forme, l’organisme a besoin d’environ 15 mg/jour de fer, 5 microgrammes de vitamine B12 (laitage et fruits de mer) et 250 microgrammes d’acide folique (légumes verts et fruits secs).
3 astuces pour augmenter son taux de fer
Si votre régime alimentaire ne vous permet pas de maintenir votre taux de fer à un niveau satisfaisant, nous vous proposons 3 alternatives.
- La spiruline est une algue de lac alcalin présente dans les pays chauds qui est le nutriment le plus dense connu. Sa teneur en fer est exceptionnelle et constitue un parfait substitut naturel à la viande. Une étude menée par H.C Morgan et K.J Moorhead en 2002 prouve qu’elle agit sur l’anémie et d’autres pathologies comme le cancer, les maladies virales, des réactions inflammatoires… Elle contient entre 100 et 200mg de fer dans 100g de spiruline. Il est cependant recommandé de l’associer avec la seconde alternative : la vitamine C.
- Les carences en vitamine C vont souvent de connivence avec celles en fer. En effet, la vitamine C aide l’organisme à assimiler le fer et les symptômes sont assez semblables. Les sources de vitamine C dans l’alimentation sont surtout les choux et les jus de fruits, en particulier les agrumes et les légumes crus, car la cuisson diminue la teneur en vitamine C.
- Les compléments alimentaires : bien choisis, ils constituent une source non négligeable de nutriments capables de contrer les déficits en fer de deux manières : en favorisant l’absorption et la fixation ou en augmentant le taux dans le corps. L’acérola, l’ortie et le ginseng sont des compléments naturels. Sinon, chez Lepivits, nous conseillons le fer forte, notre complément alimentaire en fer qui contribue entre autre au transport de l’oxygène et la formation de globules rouges, grâce à son apport en vitamines et en bisglycinate de fer.
Fatigue, douleurs, dépression, les symptômes de l’anémie ferriprive sont nombreux. Ils sont surtout dus à une alimentation pauvre en protéine, mais une carence en fer peut être évitée grâce aux bons nutriments. Il semblerait d’ailleurs que le microbiote intestinal joue un rôle dans la régulation du fer : la muqueuse intestinale permet d’assimiler ou de réduire plus rapidement le fer en cas de besoin.