Mémoire et concentration : que sait-on sur l’impact des plantes ?

Trous de mémoire, baisse de concentration, difficulté d’apprentissage ? Les déficits de la mémoire et de la concentration ne sont pas l’apanage des personnes âgées. Heureusement, il existe des astuces simples pour améliorer sa mémoire. Le régime alimentaire, mais également les activités physiques et intellectuelles interviennent dans le fonctionnement du cerveau et assurent les performances cognitives. Découvrez aujourd’hui comment fonctionne la mémoire et les éventuels effets de plantes neurostimulantes.

Comment fonctionne la mémoire ?

Il existe plusieurs types de mémoires :

  • La mémoire sémantique : nos connaissances, sur nous-même et le monde ;
  • La mémoire de travail (court terme) : qui permet de retenir une information de manière temporaire (date, téléphone, etc.) ;
  • La mémoire épisodique (long terme) : les souvenirs accumulés sur plusieurs années ;
  • La mémoire perceptive : nos sens et les connexions qui en découlent ;
  • La mémoire procédurale : nos apprentissages et réflexes.

La mémoire

Comme la mémoire repose sur des réseaux de connexions complexes, chaque fonction n’est pas forcément associée à une région cérébrale précise, mais selon l’information à traiter (image, son, odeur etc.), c’est un type de mémoire qui sera utilisé.

La mémoire est un processus composé de trois étapes, à l’image d’une base de données : l’encodage, qui récupère les stimuli et l’information pour les transformer en données, le stockage, qui maintient ces données en mémoire pendant quelques secondes ou quelques années, et la récupération des souvenirs, qui permet d’aller chercher une information pour la traiter.

La concentration

Notre capacité à être et rester concentré dépend de la mémoire de travail, qui permet de stocker et manipuler l’information de façon temporaire, pour accomplir une tâche précise. Pourtant, l’environnement et les nuisances extérieures viennent constamment mettre notre concentration à rude épreuve. L’attention est une fonction cognitive munie d’un filtre attentionnel : celui-ci est capable, s’il est bien entraîné, de trier les informations reçues pour ne garder que les plus essentielles à notre tache et éliminer les autres.

L’hypersollicitation, c’est-à-dire la survenue d’une multitude d’informations en même temps, est néfaste pour notre cerveau, car elle l’oblige à puiser dans nos ressources cognitives pour traiter rapidement toutes ces demandes simultanément. Difficile alors de contrôler notre attention et de rester concentré. Cette nuisance réduit l’efficacité de notre cerveau et favorise le stress et la fatigue.

Pourquoi la mémoire baisse avec l’âge ?

Contrairement à la croyance populaire, notre mémoire ne commence pas à décliner seulement à partir de 65 ans. L’être humain possède environ 100 milliards de neurones, mais perd une partie de ce capital en quantité négligeable tout au long de sa vie. En fait, le vieillissement cellulaire démarre à notre naissance et ne se termine qu’à la fin de notre vie. Durant tout ce processus, nos fonctions vitales, corporelles et nerveuses se dégradent naturellement. Seulement, notre rythme de vie personnel, social et professionnel stimule ces fonctions régulièrement, tout comme notre alimentation et notre activité physique. Ce qui explique pourquoi la mémoire s’affaiblit dès l’âge de la retraite, notre cerveau n’étant plus aussi actif. Raison pour laquelle il faut commencer la prévention très tôt.

En effet, la perte de mémoire n’est pas une fatalité. Il est certain que son mode de fonctionnement change, mais en adaptant notre façon de s’en servir, nous pouvons prévenir les effets du vieillissement de cette partie du cerveau.

Le rôle des nutriments sur le cerveau

Saviez-vous que notre cerveau fonctionnait grâce à l’intervention de plus de 40 nutriments ? Pour continuer à stimuler correctement la mémoire et la concentration, une bonne alimentation est primordiale, équilibrée en glucides, lipides et protéines, mais surtout riche en micronutriments.

Les vitamines B

Des carences en nutriments, même légères, ont tendance à inhiber le bon fonctionnement cognitif. En particulier, certaines vitamines du groupe B (B1, B6, B9 et B12) contribuent à maintenir des fonctions psychologiques normales. Des études[1] démontrent d’ailleurs qu’un déficit en acétylcholine peut avoir un impact sur le déclin de la mémoire. Or, ce neurotransmetteur est impliqué dans la fonction d’apprentissage et fabriqué à partir de vitamine B1 et de la théanine, un acide aminé qu’on retrouve dans le thé vert.

Le fer

L’objectif premier du fer est de contribuer au transport normal de l’oxygène dans l’organisme. Il contribue également à la réduction de la fatigue et de l'épuisement, à une fonction cognitive normale et à un métabolisme énergétique normal.

Les oméga-3

Nos cellules nerveuses sont protégées par une membrane appelée myéline, qui est composée à 70% de lipides. Elle favorise également la création de synapses entre elles. C’est pourquoi on dit que les bonnes graisses participent au bon fonctionnement de notre cerveau.

A contrario, la surconsommation de mauvaises graisses saturées telles que les graisses de fritures, les margarines, les biscuits, etc. perturbent le bon fonctionnement cognitif.

5 conseils pour améliorer sa mémoire

Pour stimuler sa mémoire naturellement, voici 5 astuces simples à appliquer tout au long de la journée.

Un régime alimentaire équilibré

Adopter un régime alimentaire sain et équilibré, riche en nutriments, contribue au bon fonctionnement de la mémoire. Une recherche récente, effectuée à Bordeaux, démontre l’impact positif d’un régime méditerranéen sur le maintien des fonctions mnésiques. Ce type d’alimentation est riche en vitamines antioxydantes (fruits et légumes) et en acides gras monoinsaturés et polyinsaturés (huile d’olive et de noix, poissons), mais pauvre en acides gras insaturés (produits laitiers, viande rouge).

Une hydratation régulière

S’hydrater régulièrement permet d’hydrater le cerveau, constitué à 85% d’eau. Plusieurs études[2] démontrent qu’une déshydratation, même légère, diminue la vigilance et augmente la fatigue, altérant ainsi la concentration et la mémoire à court terme. De ce fait, boire beaucoup est à privilégier, tandis que l’alcool est à éviter. Le café peut également être un stimulant efficace du système nerveux central pour améliorer la vigilance mentale, mais l’abus de caféine peut être dangereux pour la santé.

À lire aussi : les effets antinutritionnels du café

Une activité physique régulière

Pratiquer une activité physique régulière permet d’oxygéner le cerveau. Différentes recherches ont prouvé que la pratique d’un sport ralentissait le déclin des troubles de la mémoire. Outre la prévention de problèmes cardio-vasculaires, l’activité physique oxygénante, comme la marche ou le vélo, aide à stimuler les fonctions cognitives.

Un lien social maintenu

Autre raison pour laquelle les personnes âgées perdent peu à peu une partie de leur mémoire : la perte du lien social, que l’on retrouve principalement grâce à une activité professionnelle, associative ou de loisir. Or, les liens sociaux sont une source de stimulation intellectuelle, au même titre que le travail. Des études ont montré que des animaux élevés en groupe présentent un développement cérébral plus important que les animaux solitaires, notamment par le nombre de neurones et de connexions synaptiques. Et c’est également le cas chez l’humain. Pour solliciter les capacités de la mémoire à court terme et long terme, du langage et de l’organisation, n’hésitez pas à planifier régulièrement des sorties en familles ou entre amis ou à vous investir dans un loisir ou une association.

Des activités intellectuelles stimulantes

Quelle que soit votre activité intellectuelle, celle-ci participe activement à la préservation de votre mémoire et de votre concentration, du moment qu’elle ne représente pas un fardeau ou une source de stress. Il ne vous reste qu’à trouver votre loisir favori : faites travailler votre mémoire et évitez le déclin cognitif à l’aide de jeux de logique et de mémorisation, de jeux de société, de mots-fléchés, d’activités créatives ou manuelles (scrapbooking, tricot, bricolage, lecture etc.).

Les effets du ginkgo biloba et du bleuet

Chez Lepivits, nous avons mis au point Memoryvits, un complément alimentaire à base de ginko et de Memophenols.

Originaire de Chine, le ginkgo est un végétal qui aide à maintenir la mémoire avec le déclin de l’âge et à préserver de bonnes fonctions cognitives. En effet, les extraits de feuilles de Ginkgo sont riches en flavonoïdes, un composé polyphénolique.

Une équipe de recherche[3] a pratiqué des expériences sur les fonctions cognitives des rats ayant subi une supplémentation en polyphénol.

Le bleuet

Le bleuet est le fruit le plus riche en polyphénols, suivi de près par la canneberge.

En 2016, la firme Activinside a mis au point le composé breveté Memophenol[4], un extrait sec de bleuet sauvage et de raisin. Le Mémophenol est donc principalement constitué de polyphénols, des molécules produites par les végétaux pour se protéger de situation d’oxydation.

Vous éprouvez des difficultés à vous concentrer ? La perte de la mémoire liée à l’âge est source de stress pour vous ? Tout n’est pas perdu ! Vous pouvez travailler votre mémoire grâce à nos conseils. Découvrez également quels compléments alimentaires choisir pour conserver la mémoire.

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26813123/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22499450/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19520526/

[4] http://memophenol.com/