Vous êtes souvent ballonné ? Vous fluctuez entre constipation et diarrhée ? Pour prendre soin de son microbiote intestinal, il n’est pas toujours facile de suivre un régime ou des menus-types. Et si on vous partageait la liste des 10 aliments à proscrire pour éviter les troubles du transit intestinal ?

C’est quoi le transit intestinal exactement ?

Le transit intestinal est un processus effectué dans les voies intestinales, par les intestins et le côlon, pour faire passer les aliments contenus dans l’estomac vers le rectum, afin qu’ils y soient éliminés sous forme de selles.

Que se passe-t-il exactement dans notre corps ? Après ingestion, les aliments suivent un parcours depuis l’œsophage jusqu’à l’estomac. À partir de là, ils sont transformés par les enzymes digestives et ne forment plus qu’une pâte, appelée chyme. Dans le duodénum, le chyme subit une digestion chimique dans l’intestin, à cause de l’acidité des sucs biliaires, intestinaux et pancréatiques. C’est alors que tous les nutriments contenus dans l’alimentation est absorbée par les muqueuses. Les éléments qui n’auront pas été assimilés par l’organisme seront finalement expulsés par le rectum.

Malheureusement, il arrive que les bons aliments soient mal digérés par les intestins et inversement, ce qui rend notre transit grincheux. Les aliments stagnent, fermentent et libère des gaz anormaux qui provoquent des spasmes de l’intestin et des ballonnements. Peuvent s’en suivre constipation et/ou diarrhées. Ces désagréments surviennent rarement tous en même temps, sauf dans les cas extrêmes, et font parties de ce qu’on appelle les troubles du transit.

Les différents troubles intestinaux

Comme nous vous l’expliquions, les troubles du transit intestinal correspondent à une altération de la capacité de déplacement des aliments dans les tubes digestifs, appelée motilité intestinale. Les causes peuvent être multiples, de problèmes psychologiques aux réelles maladies digestives, comme les cancers du pancréas par exemple. Pour autant, les caractéristiques sont souvent les mêmes : constipation, diarrhée, ballonnements.

La constipation

Tout le monde la connaît pour l’avoir déjà vécue au moins une fois. Mais savez-vous ce qu’est réellement la constipation ? C’est en fait un ralentissement du transit, lorsque les selles sont en retard ou trop difficiles à évacuer.

Quelles sont les causes de la constipation ? La plupart du temps, le facteur principal est une alimentation pauvre en fibre, souvent par manque de fruits, légumes et céréales dans le régime alimentaire. Les autres origines sont le stress, la prise de médicaments comme les morphines et l’insuffisance d’activité physique. Bien entendu, des raisons médicales peuvent temporairement ou définitivement modifier le transit, comme les changements hormonaux lors d’une grossesse ou certaines maladies neurologiques, endocriniennes ou métaboliques, par exemple l’hypothyroïdie.

Attention, se retenir trop longtemps d’aller à la selle augmente le risque de troubles intestinaux.

Les diarrhées

Au contraire de la constipation, la diarrhée se caractérise par un accroissement de la fréquence et du volume des selles et s’accompagne souvent d’un changement de texture (plus liquide). Les diarrhées aigües sont celles qui durent moins de 2 semaines.

Quelles sont les causes de la diarrhée ? Une alimentation trop riche en fibres, une infection alimentaire (bactérie ou parasite), une maladie virale (gastro) ou inflammatoire (Crohn) et certains antibiotiques.

Les ballonnements

Cette sensation de gêne et d’inconfort, comme une torsion de l’intestin, est très fréquente en cas de troubles du transit intestinal. Cela se passe la plupart du temps après les repas, mais ils peuvent parfois être persistants. Ils sont souvent suivis de réactions sonores dans le tube digestif, semblables à des gaz. Ceux-ci sont d’ailleurs, avec les selles, les meilleurs moyens pour soulager les ballonnements.

Quid du syndrome du côlon irritable ?

Troubles du transit intestinal vs. syndrome du côlon irritable[1], quelle est la différence ?

Le syndrome du côlon irritable concerne près de 20% de la population et proviendrait d’une hypersensibilité du système digestif, et non d’un facteur de stress comme les études le pensaient jusqu’à très récemment. Cependant, il arrive que la colopathie fonctionnelle soit due à une infection intestinale aggravée.

Les troubles du transit intestinal sont en fait un des symptômes du syndrome du côlon irritable, juste après les douleurs abdominales (spasmes ou crampes). Mais attention, souffrir de problèmes de transit n’implique pas forcément un côlon irritable. La condition pour que ces signes soient précurseurs de la maladie repose sur la durée : ils doivent se manifester au moins un jour par semaine au cours des 3 derniers mois et pendant 6 mois minimum.

De fait, des recherches[2] indiquent que les patients souffrant du côlon irritable recevraient dans leur cerveau des signaux différents des nôtres, de la part de leur intestin. Ces particularités servent aujourd’hui de base pour de nouveaux traitements.

10 ingrédients néfastes pour le transit intestinal

Que vous souffriez de troubles du transit ou du syndrome du côlon irritable, le premier réflexe est de soigner son régime alimentaire. Les repas types sont trop difficiles à tenir pour vous ? Commencez par bannir ces aliments :

  • Le pain blanc ;
  • La farine de blé ;
  • Le gluten en général ;
  • Les produits laitiers : beurre, crème, fromages, lait. D’autant plus important lorsque l’on souffre d’intolérance au lactose ;
  • Les boissons gazeuses contenant des édulcorants ;
  • Les épices pimentées ;
  • Les produits trop sucrés : certaines études ont démontré que les édulcorants comme la saccharine déséquilibrent le microbiote[3] et encouragent le diabète. À lire aussi : pourquoi réduire sa consommation de sucre ? ;
  • Les viandes rouges : en particulier la charcuterie, qui oblige le foie à produire de la bile, détruisant les bons microbes.

Quels aliments pour un bon transit ?

Avant de vous dévoiler les aliments à privilégier dans votre cuisine, attardons-nous sur la question qui brûle les lèvres : qu’est-ce qu’un bon transit intestinal ? Un transit calme et régulier est simplement un transit qui se passe sans gêne, inconfort ni douleur. Il n’existe pas de norme concernant la fréquence ou le volume des selles. 40% des Français y vont une fois par jour, mais c’est aléatoire pour le reste de la population.

Alors, oui, vous pourriez prendre des laxatifs pour soigner la constipation ou des antisécrétoires pour guérir la diarrhée. Cependant, nous vous conseillerons ici des solutions plus naturelles, à intégrer dans votre quotidien alimentaire. Voici ce que vous pouvez manger, sans exagération :

  • Des fruits et légumes, surtout les agrumes et les pruneaux, si possible pas trop crus ;
  • Des céréales complètes (avoine, sarrasin, petit épeautre…), même si elles n’ont pas toutes la même teneur en fibre ;
  • Du psyllium[4] : une plante riche en fibres solubles. C’est pourquoi Lepivits en a fait son ingrédient principal pour son complément alimentaire Psyllium Max, qui maintient ainsi l’équilibre de la flore intestinale ;
  • Des produits lacto-fermentés ;
  • De l’eau ! Sous toutes ses formes, surtout en tisane.

Pourquoi des fibres ? Plus elles sont solubles, plus elles facilitent l’évacuation des selles grâce à l’hydratation des résidus intestinaux. Ce sont d’excellents prébiotiques : elles font vivre les bons microbes du microbiote et participent ainsi au maintien de sa diversité et de son équilibre. Incorporez-les progressivement à votre alimentation pour éviter les ballonnements.

 

Constipation ou diarrhées, troubles du transit intestinal ou côlon irritable… Dans tous les cas, prendre soin de son microbiote est indispensable. Vous connaissez maintenant les ingrédients à éviter et ceux à privilégier pour éviter les ballonnements. Vous pensez que c’est trop tard ? Découvrez comment remédier au déséquilibre de la flore intestinale.

Psyllium Max

[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27159638/

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30023410/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25231862/

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30669509/