
Rapport oméga-6 sur oméga-3
Chaque acide gras possède une fonction précise d’un point de vue nutritionnel. C’est pourquoi les oméga 3et les oméga 6 ont leur propre rôle, qui nécessitent un équilibre spécifique[4]. En particulier, les oméga-3 EPA inhibent l’action de l’acide arachidonique de la famille des oméga-6[5]. Malheureusement, dans notre alimentation quotidienne, ce ratio n’est pas souvent respecté.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) nous indique que pour une bonne santé cardiovasculaire, nous devrions consommer cinq doses d’oméga-6 pour une d’oméga-3. Or, en moyenne, nous en consommons quinze fois plus en Europe.
Les omégas 3 comme les omégas 6 sont des acides gras essentiels pour nos cellules et impliqués dans de nombreuses réactions biologiques hormonales et immunitaires. Quelle est la différence entre les omégas 3 et les omégas 6 ? Les omégas-6 ont une action pro-inflammatoire, tandis que les omégas-3 ont une action anti-inflammatoire. Un surdosage d’omégas 6 par rapport aux omégas 3 augmente donc le risque d’inflammations et avec elles des maladies chroniques comme le diabète, l’obésité, la polyarthrite, les maladies cardiovasculaires etc.
Depuis des dizaines d’années, les plantes que nous consommons le plus dans notre alimentation, humaine ou animale, sont le tournesol, le maïs et le soja, qui se retrouvent dans nos viandes, œufs et produits laitiers, mais surtout dans les produits gras transformés et sont riches en acides gras oméga-6. Ce n’est que très récemment que le colza, les graines de lin ou la luzerne, riches en oméga-3, ont été introduites dans l’alimentation des animaux d’élevage.