Le jeûne intermittent nocturne
Le jeûne nocturne est sans doute la meilleure manière de se réparer sans altérer notre fonctionnement biologique journalier[1]-[2]. Les glucides lents, comme les légumineuses et certaines céréales, stabilisent la glycémie et aident à tenir le jeûne de 13h.
Pour faire un « jeûne » au sens médical du terme, il faut suspendre son alimentation pendant au moins douze heures. L’intérêt du jeûne réside dans la stimulation de certaines fonctions de défense et de réparation de notre organisme (les sirtuines et la poly-ADP-ribosylation). Supprimer les apports caloriques via le jeûne, active un phénomène appelé « l'hormésis » et favorise :
√ une multiplication des mitochondries et une amélioration de leur fonctionnement;
√ une épuration accrue des protéines endommagées appelée autophagie.
√ une stimulation des opérations de réparation de l’ADN;
√ un renforcement des défenses immunitaires et antitoxiques.
Jeûner en pleine journée peut être contraignant et freine la fabrication de nos neurotransmetteurs (dopamine, noradrénaline, sérotonine, acéthylcholine, etc.), essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Il est plus aisé d’adopter - de temps à autres - des plages de jeûne nocturne pour booster nos opérations de maintenance et de réparation. Qui plus est, le jeûne diminue également les risques de presque toutes les pathologies et permet d’allonger notre durée de vie en bonne santé.
Les périodes de jeunes peuvent cependant créer des carences en vitamines et minéraux essentiels au bon fonctionnement de notre organisme (synthèse de neurotransmetteurs, immunité, etc.). N’hésitez pas à limitez ces carences nutritionnelles en prenant un complément alimentaire fournissant un apport complet en vitamines, minéraux et antioxydants. Le jeûne intermittent nocture reste la solution idéale pour bénéficier pleinement des bienfaits santé.
Ps : Ne jouez pas aux apprentis sorcier et demandez l’avis d’un professionnel de la santé avant de vouloir entamer des périodes de jeûnes sur le long terme.
[1] Ruth E Patterson et al, INTERMITTENT FASTING AND HUMAN METABOLIC HEALTH, J Acad Nutr Diet, 2015, 115 (8) : 1203–1212
[2] LeCheminant JD et al, Restricting night-time eating reduces daily energy intake in healthy young men : a short-term cross-over study, Br J Nutr, 2013, 110 (11) : 2108-13